Ngaoundéré, le 29 novembre 2024 (SecuCam360)— Le gouverneur de la région de l’Adamaoua a présidé la cérémonie de port des épaulettes des différents promus ce 29 novembre 2024 à la place des fêtes.
Le passage de grade est un signe de reconnaissance de la hiérarchie après un service rendu à la nation pendant une certaine période. C’est donc une occasion pour les promus de redoubler d’ardeur au travail pour mériter d’avantage la confiance du haut commandement. « Dans le grade des officiers principaux le grade de principal est un grade qui pèse lourd c’est-à-dire qui apporte beaucoup d’argent. Ceci est le fruit de longs efforts et, en ce jour nous ne pouvons que remercier le Seigneur et notre hiérarchie d’avoir bien voulu reconnaitre nos efforts quotidiens », se réjouie Berline Claire Mefotié promue au grade d’officier de police principal.
Le gouverneur de la région de l’Adamaoua qui a présidé cette cérémonie n’a pas manqué d’encourager les promus du jour. « Je crois que c’est un honneur non seulement pour eux-mêmes, mais pour leurs familles et également un honneur pour notre République. Je voudrais très rapidement dire que nous avons toujours cheminé avec les forces de police dans notre région et particulièrement dans les villes comme Ngaoundéré. Le bilan est positif et élogieux », affirme Kildadi Taguiéké Boukar. Si le bilan est positif, il reste que dans la capitale de la région « château d’eau » du Cameroun, la lutte contre la vente des médicaments de la rue ainsi que le carburant frelaté reste un véritable serpent de mer.
L’autorité administrative a tout de même attiré l’attention des promus dans la lutte contre l’insécurité. « Mais l’occasion faisant le larron, nous sommes à une période charnière, la saison sèche est là et les fêtes de fin d’année s’approchent, et, il va de soi que le taux de criminalité va s’accroitre. Je voulais donc inviter les éléments de force de police de redoubler de vigilance, d’étouffer dans l’œuf toutes velléités de banditisme ou de criminalité » a souligné le gouverneur de l’Adamaoua. D’ailleurs, les promus sont conscients que leur future promotion passera par le travail. « Dès lors qu’on entre dans le corps de la sureté nationale, on aspire toujours à aller plus loin. Ceci est une traversée vers le grade le plus haut qui est le grade de commissaire de police. Nous aspirons à continuer à travailler avec beaucoup d’ardeur afin d’aspirer à ce grade de commissaire de police qui ne se porte plus ici mais à Yaoundé donc, rendez-vous à Yaoundé », promet le commissaire de police principal Berline Claire Mefotié.
