Ngaoundéré, le 02 août 2025 (SécuCam360)— Sur les 8.533 candidats jugés aptes dans la partie septentrionale du Cameroun à concourir au recrutement de 1800 commandos du BIR, 2000 jeunes ont été présélectionnés.
Selon les données enregistrées par la commission chargée du recrutement de 1800 commandos du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) au Cameroun, 10.206 candidats avaient déposé leurs dossiers dans les trois régions septentrionales à savoir, 1.475 dans l’Adamaoua, 3.637 au Nord et 5.094 à l’Extrême-Nord. Lors des enregistrements physiques des candidats, 5.031 ont répondu présent à Maroua, 3.572 à Garoua et 1.443 à Ngaoundéré pour un total de 10.046 candidats présents dans ces trois régions. C’est donc dire que, la région de l’Extrême-Nord a enregistré 63 absents, celle du Nord 65 absents et celle de l’Adamaoua 32 absents pour un total de 160 absents dans les trois régions du septentrion.
Ainsi, après les premières visites médicales sommaires, 4.313 candidats ont été jugés aptes à concourir dans la région de l’Extrême-Nord soit 718 recalés. Au Nord, ils étaient 2.957 jugés aptes et, 615 recalés. La région de l’Adamaoua a enregistré 1.263 candidats aptes pour 180 recalés, soit un total de 8.533 candidats jugés aptes à concourir pour ce recrutement dans le Grand-Nord et, 1.513 ont été éliminés dès les premières visites médicales.
Aussi, sur les 8.533 candidats qui ont bravé les intempéries pour parcourir une distance de 20km avec une charge de 20kg, la commission de recrutement de 1800 commandos du BIR a présélectionné pour ces trois régions, 2000 candidats soit 850 à l’Extrême-Nord, 750 au Nord et 400 dans l’Adamaoua. « Il faut savoir que, parmi ces candidats présélectionnés, beaucoup seront encore éliminés après, car il y aura encore des examens médicaux un peu plus approfondis qui seront faits. Après la course de 20km avec une charge de 20kg, ceux qui ont été présélectionnés ont encore parcouru une distance de 10km mais sans charge cette fois. Chaque candidat sera noté en fonction de son arrivée. Outre ces courses, il y a encore quelques exercices physiques que ces candidats vont par exemple faire comme les pompes, grimper à la corde qui auront chacun une notation. Nous allons aussi nous rassurer que, le candidat sait lire et écrire. Voilà un peu les critères qui vont encore éliminer beaucoup de candidats pour qu’on se retrouve à la fin avec 1800 commandos du BIR sur le plan national », éclairci le colonel Touang Djakjinkreo, chargé du suivi des opérations de recrutement spécial de 1800 commandos du BIR.
